«Lorsque je suis arrivée à Butini Village, je redoutais le contact avec les personnes que je ne connaissais pas, j’avais peur de ne pas arriver à m’adapter. Finalement, je me sens bien ici. Les gens sont accueillants, attentifs, compétents. Si j’ai un problème, je peux en parler, ils sont à l’écoute. Avec ma vue qui décline, je ne participe pas beaucoup aux activités qui sont proposées. Un peu de gymnastique et des promenades avec une autre résidente ou avec une bénévole. Le matin, je mets la table du petit-déjeuner. Je suis fière de voir que je peux encore faire quelque chose d’utile. J’aime rendre service, mais j’ai aussi besoin de me débrouiller seule: faire ma toilette, faire mon lit, arroser mes plantes, ranger mes effets personnels, épousseter mes bibelots et mes souvenirs de voyage… La maison est accueillante et spacieuse. Tout est sécurisant et rassurant. Je n’ai plus d’angoisses. Je peux vivre tranquille ici. C’est chez moi, désormais, c’est ma maison, ma famille.»
Marie-Thérèse Carrel, résidente de l’unité de Verveine
«Ma mère habite Onex depuis 1965. Elle ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant et depuis le décès de mon père, elle ne pouvait plus vivre seule à la maison. Nous avons alors cherché un établissement accueillant, tant pour elle que pour ses proches. Il était essentiel aussi qu’elle puisse rester dans son environnement géographique pour maintenir des liens étroits avec son réseau social, recevoir la visite de ses proches, conserver son médecin traitant. Pour les familles, ce n’est pas toujours évident de comprendre les contraintes d’une institution. Ici pourtant, tout semble facile: les contacts directs et ouverts avec l’ensemble du personnel permettent d’éviter les malentendus, les horaires de visite sont souples, les mètres carrés de la chambre sont suffisamment généreux pour y installer des meubles et objets personnels. Avec mes frères et ma sœur, notre objectif est de libérer notre mère de tous les soucis du quotidien. L’infrastructure de Butini Village nous y aide. C’est un lieu privilégié. Notre mère est aux petits soins. Tout le monde est à l’écoute, attentif. C’est très touchant.»
Pierre Robyr, fils d’une résidente